Huile d’olive : vers la hausse de l’offre mondiale en 2025

Après une décrue qui duré deux années, l’offre d’huile d’olive devra connaître une hausse de 30%, selon les prévisions du Conseil oléicole international (OIC) et le Département américain de l’agriculture (USDA). Toutefois, si les deux organismes s’accordent sur la tendance haussière en perspective, ils ne sont pas sur la même longueur d’onde au chapitre de l’acuité de cette hausse de l’offre. Si l’OIC prévoit une hausse de la production de 30% avec 3,35 millions de tonnes pour la récolte de 2024-2025, l’USDA ne table que sur une hausse de 27% avec 3,1 millions de tonnes.

Du côté de l’outre Atlantique, on estime que c’est dû la reprise de la production en Espagne, particulièrement, portant dans son sillage à la hausse la production dans l’espace européen à quelque 2 millions de tonnes après 1,5 million l’année passée. Toutefois, l’USDA s’attend à la persistance de la tension sur les prix malgré la hausse de la production du fait que les stocks resteront fébriles en début de l’année 2025 à cause de la faiblesse de la production des deux années précédentes sous l’effet de la sécheresse.

L’évolution des marchés mondiaux connaîtra une forte demande à partir du mois de décembre 2024, estime l’USDA et l’OCI, du fait de la hausse de la consommation estimé à 17%. Ce qui ne devrait, toutefois, pas se répercuter sur les prix qui resteront encore en hausse jusqu’à la reconstitution des stocks mondiaux vidés par les années de sécheresse. De son côté, la plateforme Ycharts indique que les prix resteront dans la hausse malgré la légère baisse qui a suivi le pic de janvier et février 2024 qui ont vu les tarifs atteindre 10 281 dollars la tonne en janvier et 10 067 dollars la tonne en février.

Notons enfin que les prévisions à l’international tablent sur des prix toujours supérieurs à à 8 500 dollars en fin 2024. Sur le plan de la consommation, les tarifs de l’huile d’olive à l’international sont en légère baisse depuis l’été. Le litre d’huile d’olive est cédé en début de ce mois de novembre à 5,92 euros après 7,5 euros le litre au mois de septembre 2024. Ce qui indique que les prix appliqués en Algérie actuellement sont alignés à ce barème international avec une moyenne de 1 200 DA/L en ce mois de novembre.

Par La rédaction de Tiwizi info

L’importation de certaines matières premières n’est plus interdite

L’importation des matières premières utilisées dans les industries vitales ne sera plus interdite.  Plusieurs secteurs sont concernés à l’instar de l’industrie agroalimentaire qui utilise des intrants importés. Cette décision a été prise lors du dernier Conseil des ministres qui a émis un communiqué dont l’APS détient une copie et où il était précisé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que « l’Algérie n’avait jamais interdit et n’interdira pas l’importation, ajoutant qu’elle y recourait seulement si besoin est, dans le but de promouvoir la production nationale et de protéger ses réserves financières, ce qui est à même de conforter son économie et de préserver sa stabilité ».

Par La rédaction de Tiwizi info

Etudier à l’université en France : voici ce que coûte l’inscription

Faire des études universitaires en France n’est pas gratuit. Des frais sont à prévoir pour les étudiants étrangers tout comme les étudiants français et ceux issus des pays de l’Union européenne, de l’espace Schengen ou de la Suisse.

Le coût réel des études y est le même qu’ailleurs dans le monde, soit environ 10 000 euros par an, indique Campus France qui précise que pour une année en cycle de Licence, l’inscription coûte 175 euros. Pour une année en cycle de Master, c’est 250 euros et 618 euros pour une année de cursus en formation d’ingénieur dans un établissement sous tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur. Pour une année de Doctorat, les frais d’inscription sont estimés à 391 euros.

Il faut savoir aussi que « Certains étudiants extra-communautaires payent des droits d’inscription identiques à ceux des étudiants français et communautaires en fonction de leur statut ou du diplôme qu’ils préparent », explique Campus France.

Les étudiants étrangers concernés sont les étudiants résidents du Québec, les étudiants internationaux porteurs d’une carte de résident de longue durée ou les étudiants ayant déclaré leur foyer fiscal ou étant rattaché à un foyer fiscal en France depuis plus de 2 ans, les étudiants bénéficiaires du statut de réfugié ou de la protection subsidiaire ou enfants d’un bénéficiaire de tels statuts, les étudiants internationaux inscrits en doctorat, à l’habilitation à diriger des recherches et aux diplômes de 3ème cycle des études médicales, odontologiques et pharmaceutiques, les étudiants internationaux inscrits dans une classe préparatoire aux grandes écoles, quelle que soit leur nationalité, et ayant une double inscription en Licence à l’université, les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur public relevant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), tous niveaux confondus (Licence, Master, Doctorat) pour l’année universitaire 2018/2019 et enfin les étudiants inscrits dans un centre de français langue étrangère (FLE) en France avant la rentrée universitaire 2019/2020.

Enfin, les frais d’inscription sont différenciers dans le cas où l’étudiant s’inscrit pour la 1ère fois en Licence, en Master ou dans un cycle d’ingénieur à la rentrée 2024/2025, au sein d’un établissement d’enseignement supérieur relevant du MESR, tant qu’il n’est pas installé durablement en France. 

L’Etat prend alors en charge les deux tiers du coût de la formation.  Le montant des droits d’inscription qui reste à payer est alors de 2 850 euros pour une année en cycle de Licence et de 3 879 euros pour une année en cycle Master. Campus France précise que dans le cas où l’étudiant débute un cycle de doctorat à la rentrée 2024, l’Etat continue de prendre en charge l’essentiel du coût de la formation. Les frais d’inscription sont alors fixés à 391 euros.

Par La rédaction de Tiwizi info