Dessalement d’eau de mer : 60% du besoin national à l’horizon 2030

Avec 25 stations de dessalement d’eau de mer, l’Algérie occupe la première place sur le continent africain en matière de cette technologie pilotée par Algerian Energie Company (AEC) filiale du groupe Sonatrach. Avec une production national estimée à 3,7 millions m3/jour après la réception durant l’année 2025 en cours de 5 nouvelles stations à El Tarf, Béjaïa, Boumerdès, Tipaza et Oran. Dotées d’une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune ces 5 nouvelles stations permettront d’alimenter 15 millions d’algériens. Ce qui fera passe le taux d’utilisation d’eau dessalée de 18 % à 42 % de la demande nationale en eau potable. A l’horizon 2030, l’Algérie prévoit la réalisation de sept nouvelles stations pour faire passer les capacités de production d’eau dessalée à 5,5 millions de m3/jour soit 60% du besoin national en eau potable.

Il faut savoir par ailleurs que le dessalement de l’eau de mer, appelé également dessalage ou désalinisation, est le processus permettant d’obtenir de l’eau douce, c’est-à-dire, potable à partir d’une eau saumâtre ou salée dont notamment l’eau de mer. Cette technique représente une alternative à court et à long terme et permet de relever le défi de réaliser l’autosuffisance nationale en eau potable dans un monde où la disponibilité en eau potable n’est pas égale d’une région du monde à une autre. « Dix pays se partagent 60% des réserves, alors que 29 autres essentiellement en Afrique et au Moyen Orient font régulièrement face à des pénuries », explique sur son site le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.

Par La rédaction de Tiwizi info