Vers l’application rapide des OQTF (Obligation de quitter le territoire français)

Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau compte accélérer l’application des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) dans les prochains jours.

Pour se faire, il entame tout un travail qui commence par la convocation de 21 préfets des départements les plus concernés par les mesures d’expulsions. Le ministre veut asseoir d’autres règles concernant les expulsions reposant depuis 2012 sur la circulaire Valls permettant la régularisation de 30 000 immigrés chaque année.

De leur côté, les préfets ont soulevé plusieurs difficultés relatives justement aux procédures d’expulsion à l’instar de l’absence du caractère suspensif lors des appels sur les décisions des juges ou encore les dépenses consenties sur l’immigration clandestine dans notamment les hébergements d’urgence. Bruno Retailleau promet des propositions dans une semaine. Réduire le nombre d’interventions des juges lors des procédures d’expulsion et procéder à des discussions avec les pays d’origine semblent être les actions favorites du nouvel exécutif.

Il faut ainsi s’interroger sur l’impact de ce durcissement des mesures sur les algériens. Il faut rappeler que le cas des algériens est particulier du fait des accords de 1968 signés entre le gouvernement algérien et le gouvernement français donnant aux émigrés algériens un statut particulier par rapport au reste des ressortissants des autres pays. Il ne faut non plus pas ignorer que la question est d’une très grande importance pour les français qui réclament de la sécurité. Ces derniers jours, l’affaire de la petite Philippine dont le suspect de son meurtre est une personne frappée d’une OQTF occupe l’actualité en France.  

Par La rédaction de Tiwizi info

Algérie: vers une hausse substantielle de la prime touristique en 2025

L’allocation touristique dont bénéficient les voyageurs algériens va substantiellement augmenter en 2025. C’est ce qui en ressort des décisions prises lors du Conseil des ministres tenu dimanche au sujet du projet de loi de Finance de l’année 2025.

La décision de la porter à la hausse a été entérinée parallèlement à l’augmentation de la bourse des étudiants dans les universités algériennes et ceux qui en bénéficient pour des études à l’étrangers. Il faut savoir que l’allocation touristique a été revalorisée au mois d’août 2024 pour atteindre 102 euros après une dégradation qui a duré plusieurs années. Dans un passé récent, celle-ci était estimée à moins de 95 euros alors qu’elle était de 150 euros, il y dix ans.

Cette hausse attendue devrait, selon toute vraisemblance, faire passer le montant de cette allocation à un seuil qui permettrait aux voyageurs algériens de couvrir plusieurs jours. Pour l’instant, les experts en économie évaluent les 100 euros actuels à deux journées seulement sur le territoire européen. Le reste du séjour, c’est l’algérien qui doit le couvrir de son propre apport financier en recourant à l’achat de la devise sur les marchés parallèles.

Enfin, en attendant de connaître le nouveau montant prévu dans le projet de loi de finance 2025, c’est déjà une bonne nouvelle. Les experts estiment le séjour d’un algérien à 50 euros minimum pour une journée. Ce qui fait que pour dix jours, l’Algérien a besoin de 500 euros.

Par La rédaction de Tiwizi info

Que prévoit exactement l’accord de 1968 sur le séjour des algériens en France ?

L’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles en France est composé de 12 articles.

Il es fortement contesté ces dernières années en France, comme le montrent d’ailleurs les propos du nouveau Premier ministre Michel Barnier qui évoquait lors de son discours de politique générale du 1er octobre 2024 l’éventualité de la révision des lois sur l’immigration. Le gouvernement algérien, de son côté, refuse toute renégociation de cet accord. Ces dernières années, beaucoup de voix

En fait, cet accord met les algériens hors de traitement de la question migratoire dans le cadre du droit commun. Une situation particulière réservée aux ressortissants algériens contrairement aux immigrés originaires des autres pays.  L’accord comportant 12 articles confère aux algériens un statut particulier en ce qui concerne leur entrée et leur circulation sur le territoire français.

Que prévoit exactement l’accord de 1968 ? Il faut savoir que le ressortissant algérien n’a pas besoin de demander un visa d’une durée qui dépasse trois mois comme les autres étrangers. Pour séjourner en France, il n’a qu’à demander un certificat de résidence d’une durée d’une année. Pour un séjour de 10 ans, les étrangers sont soumis à l’obligation d’avoir séjournée en France 5 années tandis que c’est juste trois années pour les algériens. Le texte complet de l’accord signé pour la partie française par Jean Basdevant et pour la partie algérienne par Abdelaziz Bouteflika peut être consulté sur le Net.

Enfin, il faut savoir que la partie française qui insiste pour revoir l’accord bute sur non pas seulement sur le refus de la partie algérienne mais aussi sur des questions juridiques relatives aux traités internationaux qui ont une valeur supérieure aux loirs dès lors qu’ils sont dès leur publication. En effet, « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés, ont dès leur publication une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie », selon Le corpus juridique français.

Par La rédaction de Tiwizi info

Ce qui attire les immigrés en France

Les immigrés représentent 10,7 % de la population française, contre 10,3 % en 2021.

Les raisons familiales représentent la majeure partie des causes poussant les personnes âgées de 18 à 59 ans à émigrer en France, selon l’Institut français de la statistique et des études économiques (Insee) qui vient de publier un rapport sur l’émigration. La même étude conclut néanmoins que l’immigration est aussi liée à des motifs économiques et étudiants. 60 % d’entre eux ont accédé à l’emploi tandis que 30 % sont étudiants ou retraités, et 10 % restent encore au chômage, détaille le même institut.

L’Insee précise aussi que 46% des africains représentants 48 % des immigrés en 2023 affirment être venus en France afin d’accompagner ou de rejoindre sur place un membre de leur famille. Les maghrébins sont 53% à expliquer leur venue en France par les motifs familiaux.

Pour leur part, les immigrés d’origine asiatique représentant 14% des émigrés en France sont 43% à dire que leur arrivée dans l’Hexagone est due à des motifs familiaux et 34 % des émigrés venant de pays européens expliquent aussi leur présence sur le sol français par des raisons familiales.

Par La rédaction de Tiwizi info