Malika Aid-Boudries, une scientifique de la diaspora algérienne à Harvard

Malika Aid- Boudries est une chercheuse algérienne en bio-informatique et en génétique moléculaire. Ses travaux visant à permettre la compréhension des mécanismes de mutation virale l’élaboration de vaccins contre les maladies émergentes ou encore le développement d’algorithmes d’analyse génomique lui confèrent une notoriété et une reconnaissance mondiales. Malika Aid-Boudries entame son parcours scientifique à la faculté de biologie de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou avant de prendre son envol pour émigrer d’aborder au Canada et ensuite aux États-Unis l’Amérique. 

Au Canada, Malika Aid-Boudries entame ses recherches par un master en biotechnologie. Une discipline qui lui donne le sésame de la bio-informatique, discipline nouvelle fondée sur les mathématiques, l’informatique et la biologie. Du Canada, la chercheuse algérienne s’ouvre les portes de la prestigieuse université américaine, Harvard pour faire un doctorat en biologie moléculaire. Les recherches visent à comprendre les mécanismes de mutation des virus et la mise en place de vaccins nouveaux contre des maladies émergentes. Ses travaux visent aussi à développer des algorithmes d’analyse génomique. Ce qui lui a d’ailleurs permis d’élaborer et de développer des vaccins contre de nombreux virus dont le Nipah et la Covid 19 et ses souches. 

Aujourd’hui, la chercheuse algérienne partie des confins du Djurdjura est mondialement connue pour ses travaux. Mais, elle ne semble pas pour autant couper les liens avec son pays d’origine. Malika Aid-Boudries vient souvent en Algérie et tient des rencontres dans les universités algériennes à l’instar de l’université de Boumerdes. La scientifique de Harvard est visiblement prête à encadrer des travaux d’étudiants des universités algériennes. Ce qui va en droite ligne avec la nouvelle politique de l’Etat algérien qui veut donner les moyens à la diaspora algérienne pour être partie prenante au développement national.

L’ancienne étudiante de l’université de Tizi-Ouzou est la preuve incontestable des capacités des étudiants algériens à conduire des recherches de pointes à l’international. C’est aussi une garantie que l’Algérie peut compter sur sa diaspora pour s’ouvrir les portes de la recherche scientifique de pointe.

Par La rédaction de Tiwizi info

Le prix Nobel de physique 2024 décerné aux chercheurs John Hopfield et Geoffrey Hinton

Le chercheur américain John Hopfield et le chercheur de nationalité britannique et canadienne Geoffrey Hinton ont reçu hier mardi 8 octobre la plus prestigieuse distinction scientifique, le prix Nobel de Physique de l’année 2024. Le prix leur a été décerné pour leurs travaux sur l’apprentissage automatique. Un savoir de pointe utilisé dans le développement de l’intelligence artificielle.

John Hopfield et Geoffrey Hinton ont « utilisé des outils de la physique pour développer des méthodes qui sont à la base des puissants systèmes d’apprentissage automatique d’aujourd’hui »,indiquait, dans un communiqué, le Jury du prix Nobel. Pour sa part, Ellen Moons, présidente du comité Nobel de physique, affirmait, à la presse que les deux chercheurs ont utilisé des concepts fondamentaux de la physique statistique afin de concevoir des réseaux de neurones artificiels fonctionnant comme des mémoires associatives et trouvant des modèles dans de grands ensembles de données.

Il faut savoir que les deux scientifiques sont à l’œuvre depuis les années 80 pour comprendre les mécanismes de l’apprentissage automatique. Agé de 76 ans, le chercheur de nationalités britannique et canadienne enseigne et fait ses recherches à l’université de Toronto au Canada.  Pour sa part, le chercheur américain John Hopfield, âgé 91 printemps, enseigne à l’université de Princeton aux Etats-Unis.

Par La rédaction de Tiwizi info

Algérie: 30 millions de quintaux de blé dur visés pour la saison 2024-2025

L’Algérie ambitionne de réaliser l’autosuffisance en blé dur à partir de l’année 2025. Pour se faire, une superficie estimée à 1,6 millions d’hectares sur les 3,069 millions d’hectares à cultiver durant la saison 2024-2025 sera consacrée à la culture du blé dur. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement  rural, Youcef Cherfa qui intervenait, jeudi, lors de la réunion nationale de préparation de la campagne labours-semailles, avec les présidents des unions des coopératives de céréales et de légumineuses sèches.

M. Cherfa a également fait savoir que son département met à la disposition de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), une quantité de 4,2 millions de quintaux de semences ainsi que les engrais nécessaires. L’approche entre dans le cadre de l’objectif d’atteindre l’autosuffisance en matière de blé dur à l’horizon 2025.

Enfin, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a mis en exergue la nécessité d’entamer la campagne labours-semailles 2024-2025 pour atteindre l’objectif d’atteindre 30 millions de quintaux de blé dur visés pour cette saison.  

Par La rédaction de Tiwizi info