Sécheresses et changements climatiques

300 milliards de dollars : voilà ce que les pays riches promettent aux pays pauvres

Lors de la COP29 tenue en novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan, les pays du Sud ont demandé 1 300 milliards de dollars pour s’adapter au changement climatique. Les pays riches n’ont promis que 300 milliards. Une promesse qui a déçu les participants du côté Sud de la planète dont la majorité souffre de l’impact du réchauffement climatique et l’un de ses corollaires, la pénurie d’eau potable. Dans ce tourbillon de manque d’eau, les populations des pays de la région du Sahel sont celles qui souffrent le plus.

Des statistiques publiées en 2023 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) font en effet ressortir qu’environ que l’accès à l’eau potable est inexistant pour environ 40 % de la population africaine. Dans le même document, la FAO mentionne que l’Afrique subsaharienne comme la région la plus impactée avec un total démographique dépassant les 300 millions d’habitants dépourvus d’accès à une eau de qualité. Dans la région du Sahel, les choses sont plus graves, relève le document où il est fait savoir que la situation est plus critique du fait que les populations vivent principalement de l’activité agricole et d’élevage. Ce qui en fait une population directement impactée par le manque d’eau en particulier et aux changements climatiques en général.

Par La rédaction de Tiwizi info

15 millions de m3 dans le barrage de Taksebt grâce à la fonte des neiges du Djurdjura

La fonte des neiges tombées ces derniers jours sur les hauteurs du Djurdjura font le bonheur du barrage de Taksebt et des populations qui y sont raccordées. Depuis Yennayer le 12/1/25 le Niveau est monté de + 6m et le Volume a augmenté de 15 millions de m3, soit 30% ou 50 millions de m3 d’eau. C’est pratiquement le double du volume de l’an dernier (mi-janvier 2024), affirme M. Malek Abdeslam, hydrologue et enseignants à l’université de Tizi-Ouzou. Ce dernier explique que les dernières pluies et la fonte des neige a permis l’augmentation du niveau de remplissage de 8 mètres. M. Abdeslam estime ce débit au double par rapport à la même période de l’année précédente.

Ce grand débit en eau de fonte rapide des neiges est en partie récupéré mais il aurait pu être plus conséquent. Deux empêchement majeurs interviennent et favorisent de grandes pertes d’eau qui se déversent dans la mer. D’abord, il faut savoir que la fonte des neiges se fait plus rapidement à cause du réchauffement climatique. Les températures qui ont suivi la période d’enneigement sont plus élevées. Ce qui fait que la fonte se produit plus rapidement. Outre cet inconvénient, il y a lieu de souligner que la station de transfert qui joue d’ailleurs un très grand rôle est insuffisante pour réorienter tous ce débit vers le barrage de Taksebt.

Cette station est d’une très grande importance dans le maintien du débit du barrage de Taksebt mais ses capacités sont insuffisantes pour récupérer toutes les eaux de fontes pour deux raisons principales.  Il faut savoir d’abord que celle-ci se trouve à Oued Aïssi. Ce qui fait qu’elle ne peut transférer qu’une partie des eaux des affluents du Sébaou situés sur son flanc Sud. Le reste, situé plus au Nord De Timizart Loghbar jusqu’à Déllys ne peut couler que ers la mer. L’autre raison objectif est que la capacité de transfert de cette station n’est que de 270 000 m3/jour. Une capacité largement insuffisante pour transférer un débit estimé en dizaines de millions de mètres cube par jours découlant de la fonte des neiges et des pluies.  

Par La rédaction de Tiwizi info