Algérie: les barrages à 35% de remplissage

Le taux de remplissage des barrages a atteint 35% à la mi-janvier 2025, selon les données fournies par l’Agence Nationale des barrages et des Transferts (ANBT).

Un taux qui ne manquera pas d’aller vers la hausse dans les prochains mois d’avril et mai. Ces dernières années, il a été constaté que ces mois qui précède l’été connaissent une augmentation de la pluviométrie du moins dans le Nord du pays. Il faut noter que l’eau de surface dont notamment les barrages représente 25% du volume eau potable disponible, c’est-à-dire 867 millions de mètres cubes par année, sur un volume global de 3,4 milliards mètres cubes par année.

Par La rédaction de Tiwizi info

Empreinte eau, qu’est-ce que c’est ?

Une étude publiée par l’Unesco montre que pour produire un kilo de viande, ce sont 15 400 litres d’eau qui sont utilisés

Comprendre la signification du terme Empreinte eau d’un produit ou d’un service est difficile sans comprendre au préalable ce qu’est précisément l’eau virtuelle. L’eau virtuelle représente en fait les quantités d’eau utilisées dans le processus de fabrication ou de production d’un produit industrielle ou agricole ou un service. C’est en 1993 que le terme est utilisé, pour la première fois, par le géographe britannique et professeur émérite au King’s College de Londres, Anthony Alan.

Toutefois, bien qu’il ait remporté, en 2008, le Stockholm Water Prize de l’Institut international de l’eau de Stockholm, un prix soutenu par les industriels, il n’en demeure que le concept d’Alan est critiqué pour son ignorance des conceptions écologiques de l’eau. « L’eau virtuelle est une forme de modélisation de l’eau typiquement néolibérale, qui réduit les flux d’eau mondiaux aux flux de marchandises dans l’espoir d’utiliser le commerce pour résoudre les crises de l’eau », affirment Kaitlin Stack Whitney et Kristoffer Whitney dans la revue Arcadia.

Le concept Empreinte eau est l’indicateur permettant l’évaluation ou le calcul des quantités d’eaux virtuelles utilisées dans le processus de fabrication ou de production d’un produit ou d’un service. Le calcul peut aussi concerner le consommateur. Il faut savoir que ce concept créé en 2002 par le scientifique hollandais spécialiste de la gestion de l’eau, Arjen Hoeskra. Le Centre d’information sur l’eau, en France, donne quelques chiffres qui renseignent sur les quantités qu’on ne pouvait imaginer auparavant utilisées dans le processus de fabrication de certains produits que nous consommons chaque jour.

Voici quelques exemples :

Une étude publiée par l’Unesco montre que pour produire un kilo de viande, ce sont 15 400 litres qui sont utilisés. La fabrication d’une voiture nécessite 30 000 litres d’eau. Un jean en coton nécessite 15 000 litres d’eau. Pour la fabrication d’un tee-shirt en coton ce sont 2000 litres d’eau qui sont utilisées. 140 litres d’eau sont nécessaires pour produire une tasse de café et 40 litres sont utilisées pour produire une petite tranche de pain.

Pour calculer ces volumes, le centre d’information sur l’eau cite l’exemple un bœuf pesant à l’âge adulte 200 Kg. Pour produire cette quantité de viande, l’animal a dû boire 24 000 litres d’eau outre les 7000 litres nécessaires à son entretien. Cela sans oublier les 3 millions de litres nécessaires à la production de l’intégralité de sa nourriture calculée à savoir 1 300 kg de grains et 7 200 kg d’herbe.  

Par La rédaction de Tiwizi info

Eau bleue, eau verte, eau virtuelle ou eau grise, voici comment les reconnaître

Nous connaissons l’eau salée et l’eau douce. Mais nous ne savons généralement pas que l’eau douce se compose d’eau bleue et d’eau verte. Certains scientifiques évoquent aussi l’existence d’eau virtuelle et d’eau grise. Qu’est-ce que c’est ?

L’eau bleue est cette eau qui ruisselle sur la surface de la terre comme celles des rivières et des lacs. L’eau bleue c’est aussi l’eau contenue dans les nappes phréatiques et des aquifères.  Cette eau est donc visible est utilisées dans nos activités quotidiennes.

L’eau verte, quant à elle, est celle qui est stockée par le sol. Elle se trouve aussi dans les végétaux composant la biomasse. Elle peut être évaporée par les sols, ou absorbée puis évapotranspirée par les plantes. (Evapotranspiration est l’émission de vapeur d’eau dans l’atmosphère depuis le sol et la surface des végétaux). L’eau verte est la plus importante en matière de flux d’eau douce.

Il faut savoir que cette distinction entre les différentes eaux proposée en 1995 par l’hydrologue suédoise Malin Falkenmark est importante car elle permet de comprendre l’importance de protéger ce bien de l’humanité. On sait désormais que 60% des précipitations dans le monde sont générées par l’évapotranspiration de la biomasse ou des végétaux. Plus on s’éloigne des mers et des océans, le taux est plus important.

Les études scientifiques démontrent de plus en plus l’interaction existant entre l’eau bleue et l’eau verte. En effet pour avoir plus d’eau bleue, il faut plus d’eau verte, car, à titre d’exemple, le rechargement des aquifères passe par les racines pivots des arbres qui absorbent l’eau bleue et qui la filtrent directement dans les nappes phréatiques.

Enfin, il existe aussi l’eau virtuelle, une terminologie née en 2002 à la mise au point de l’indice Empreinte eau (Water footprint) mesurant la quantité d’eau consommée lors du processus de production d’un produit. L’eau grise est donc cette eau polluée par ce processus ainsi que celle diluée l’eau usée et rejetée pour la rendre utilisable.

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Dessalement d’eau de mer : 60% du besoin national à l’horizon 2030

Avec 25 stations de dessalement d’eau de mer, l’Algérie occupe la première place sur le continent africain en matière de cette technologie pilotée par Algerian Energie Company (AEC) filiale du groupe Sonatrach. Avec une production national estimée à 3,7 millions m3/jour après la réception durant l’année 2025 en cours de 5 nouvelles stations à El Tarf, Béjaïa, Boumerdès, Tipaza et Oran. Dotées d’une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune ces 5 nouvelles stations permettront d’alimenter 15 millions d’algériens. Ce qui fera passe le taux d’utilisation d’eau dessalée de 18 % à 42 % de la demande nationale en eau potable. A l’horizon 2030, l’Algérie prévoit la réalisation de sept nouvelles stations pour faire passer les capacités de production d’eau dessalée à 5,5 millions de m3/jour soit 60% du besoin national en eau potable.

Il faut savoir par ailleurs que le dessalement de l’eau de mer, appelé également dessalage ou désalinisation, est le processus permettant d’obtenir de l’eau douce, c’est-à-dire, potable à partir d’une eau saumâtre ou salée dont notamment l’eau de mer. Cette technique représente une alternative à court et à long terme et permet de relever le défi de réaliser l’autosuffisance nationale en eau potable dans un monde où la disponibilité en eau potable n’est pas égale d’une région du monde à une autre. « Dix pays se partagent 60% des réserves, alors que 29 autres essentiellement en Afrique et au Moyen Orient font régulièrement face à des pénuries », explique sur son site le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.

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Le barrage de Taksebt : un taux de remplissage meilleur qu’en 2023 et 2022 à la même période de février

Le barrage de Taksebt : un taux de remplissage meilleur qu’en 2023 et 2022

Les experts observent une remontée du niveau du barrage de Taksebt d’environ 1,5 m avec les pluies du 28 janvier 2025 au 6 Février 2025 ayant permis une réserve de 4 millions de m3 en plus. Le taux de remplissage est désormais de 35% sans compter les quantités distribué. Un niveau atteint grâce à la fonte de la neige cumulée sur les hauteurs du Djurdjura et le pompage à partir du Sebaou. Ses statistiques montrent en fait qu’en comparaison avec le mois de février 2024 à la même date, le niveau est plus haut en 2025 avec 11 mètres et 25 millions de m3 en plus.

On est aussi plus haut qu’en février 2023 et février 2022 à la même date.

Cette année donc, avec les dernières pluies et surtout les neiges accumulées sur les hauteurs du Djurdjura, le cumule d’eau emmagasiné a rapidement augmenté. Les 55 millions de mètres cubes ont été atteints en l’espace de quelques jours grâce à la fonte de ces neiges. Il faut savoir que l’épaisseur de la neige est, le 24 janvier 2025, entre 60 cm et 1,2m sur les plateaux de Haizer à partir de 1900m, selon M. Abdeslam qui indique que le totalisateur Nivo-Pluviomètre installé en 1952 a été réactivé en 1988 par Larbi Ait Maamar de l’ANRH et Malek Abdesselam. Cet équipement se trouve sur le plateau de l’Haizer à 1930m, un autre à 1600m, et 6 autres (3 à Tirouda, 2 à l’Akouker, 1 à Tizi N’Kouilal.

Il faut savoir aussi que ce cumul qui rend optimistes les populations quant à l’alimentation en eau potable ces dernières années pourrait être plus grand si la station de transfert des eaux du Sébaou vers le barrage de Taksebt n’était pas tombée en panne au mauvais moment. Cette dernière a en effet cessé de fonctionner après les pluies diluviennes tombées en l’espace de quelques jours seulement. Ce qui a causé son émersion. Le wali de Tizi-Ouzou qui était sur place ce dimanche a donné de fermes instructions pour que l’infrastructure soit fonctionnelle en fin de semaine, c’est-à-dire jeudi ou vendredi.

Notons par ailleurs que cette station a été d’une grande utilité depuis sa mise en marche en 2023. D’une capacité de transfert de 270 000 mètres cubes par jour, elle a pu récupérer une bonne partie des eaux de l’Oued Sébaou qui devaient rejoindre la mer. Aussi, pour plus d’efficacité, les experts préconisent la multiplication de ces infrastructures tout le long de l’Oued Sébaou afin de récupérer le maximum d’eau. Toutefois, ces derniers relativisent quant au coût de ces stations qui devront être doté de matériel de pompage plus grand étant donné qu’elles seront situées à des niveaux plus bas que la surface sur laquelle se trouve le barrage de Taksebt.

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15 millions de m3 dans le barrage de Taksebt grâce à la fonte des neiges du Djurdjura

La fonte des neiges tombées ces derniers jours sur les hauteurs du Djurdjura font le bonheur du barrage de Taksebt et des populations qui y sont raccordées. Depuis Yennayer le 12/1/25 le Niveau est monté de + 6m et le Volume a augmenté de 15 millions de m3, soit 30% ou 50 millions de m3 d’eau. C’est pratiquement le double du volume de l’an dernier (mi-janvier 2024), affirme M. Malek Abdeslam, hydrologue et enseignants à l’université de Tizi-Ouzou. Ce dernier explique que les dernières pluies et la fonte des neige a permis l’augmentation du niveau de remplissage de 8 mètres. M. Abdeslam estime ce débit au double par rapport à la même période de l’année précédente.

Ce grand débit en eau de fonte rapide des neiges est en partie récupéré mais il aurait pu être plus conséquent. Deux empêchement majeurs interviennent et favorisent de grandes pertes d’eau qui se déversent dans la mer. D’abord, il faut savoir que la fonte des neiges se fait plus rapidement à cause du réchauffement climatique. Les températures qui ont suivi la période d’enneigement sont plus élevées. Ce qui fait que la fonte se produit plus rapidement. Outre cet inconvénient, il y a lieu de souligner que la station de transfert qui joue d’ailleurs un très grand rôle est insuffisante pour réorienter tous ce débit vers le barrage de Taksebt.

Cette station est d’une très grande importance dans le maintien du débit du barrage de Taksebt mais ses capacités sont insuffisantes pour récupérer toutes les eaux de fontes pour deux raisons principales.  Il faut savoir d’abord que celle-ci se trouve à Oued Aïssi. Ce qui fait qu’elle ne peut transférer qu’une partie des eaux des affluents du Sébaou situés sur son flanc Sud. Le reste, situé plus au Nord De Timizart Loghbar jusqu’à Déllys ne peut couler que ers la mer. L’autre raison objectif est que la capacité de transfert de cette station n’est que de 270 000 m3/jour. Une capacité largement insuffisante pour transférer un débit estimé en dizaines de millions de mètres cube par jours découlant de la fonte des neiges et des pluies.  

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L’importation de certaines matières premières n’est plus interdite

L’importation des matières premières utilisées dans les industries vitales ne sera plus interdite.  Plusieurs secteurs sont concernés à l’instar de l’industrie agroalimentaire qui utilise des intrants importés. Cette décision a été prise lors du dernier Conseil des ministres qui a émis un communiqué dont l’APS détient une copie et où il était précisé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que « l’Algérie n’avait jamais interdit et n’interdira pas l’importation, ajoutant qu’elle y recourait seulement si besoin est, dans le but de promouvoir la production nationale et de protéger ses réserves financières, ce qui est à même de conforter son économie et de préserver sa stabilité ».

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Vers l’application rapide des OQTF (Obligation de quitter le territoire français)

Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau compte accélérer l’application des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) dans les prochains jours.

Pour se faire, il entame tout un travail qui commence par la convocation de 21 préfets des départements les plus concernés par les mesures d’expulsions. Le ministre veut asseoir d’autres règles concernant les expulsions reposant depuis 2012 sur la circulaire Valls permettant la régularisation de 30 000 immigrés chaque année.

De leur côté, les préfets ont soulevé plusieurs difficultés relatives justement aux procédures d’expulsion à l’instar de l’absence du caractère suspensif lors des appels sur les décisions des juges ou encore les dépenses consenties sur l’immigration clandestine dans notamment les hébergements d’urgence. Bruno Retailleau promet des propositions dans une semaine. Réduire le nombre d’interventions des juges lors des procédures d’expulsion et procéder à des discussions avec les pays d’origine semblent être les actions favorites du nouvel exécutif.

Il faut ainsi s’interroger sur l’impact de ce durcissement des mesures sur les algériens. Il faut rappeler que le cas des algériens est particulier du fait des accords de 1968 signés entre le gouvernement algérien et le gouvernement français donnant aux émigrés algériens un statut particulier par rapport au reste des ressortissants des autres pays. Il ne faut non plus pas ignorer que la question est d’une très grande importance pour les français qui réclament de la sécurité. Ces derniers jours, l’affaire de la petite Philippine dont le suspect de son meurtre est une personne frappée d’une OQTF occupe l’actualité en France.  

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Algérie: vers une hausse substantielle de la prime touristique en 2025

L’allocation touristique dont bénéficient les voyageurs algériens va substantiellement augmenter en 2025. C’est ce qui en ressort des décisions prises lors du Conseil des ministres tenu dimanche au sujet du projet de loi de Finance de l’année 2025.

La décision de la porter à la hausse a été entérinée parallèlement à l’augmentation de la bourse des étudiants dans les universités algériennes et ceux qui en bénéficient pour des études à l’étrangers. Il faut savoir que l’allocation touristique a été revalorisée au mois d’août 2024 pour atteindre 102 euros après une dégradation qui a duré plusieurs années. Dans un passé récent, celle-ci était estimée à moins de 95 euros alors qu’elle était de 150 euros, il y dix ans.

Cette hausse attendue devrait, selon toute vraisemblance, faire passer le montant de cette allocation à un seuil qui permettrait aux voyageurs algériens de couvrir plusieurs jours. Pour l’instant, les experts en économie évaluent les 100 euros actuels à deux journées seulement sur le territoire européen. Le reste du séjour, c’est l’algérien qui doit le couvrir de son propre apport financier en recourant à l’achat de la devise sur les marchés parallèles.

Enfin, en attendant de connaître le nouveau montant prévu dans le projet de loi de finance 2025, c’est déjà une bonne nouvelle. Les experts estiment le séjour d’un algérien à 50 euros minimum pour une journée. Ce qui fait que pour dix jours, l’Algérien a besoin de 500 euros.

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Que prévoit exactement l’accord de 1968 sur le séjour des algériens en France ?

L’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles en France est composé de 12 articles.

Il es fortement contesté ces dernières années en France, comme le montrent d’ailleurs les propos du nouveau Premier ministre Michel Barnier qui évoquait lors de son discours de politique générale du 1er octobre 2024 l’éventualité de la révision des lois sur l’immigration. Le gouvernement algérien, de son côté, refuse toute renégociation de cet accord. Ces dernières années, beaucoup de voix

En fait, cet accord met les algériens hors de traitement de la question migratoire dans le cadre du droit commun. Une situation particulière réservée aux ressortissants algériens contrairement aux immigrés originaires des autres pays.  L’accord comportant 12 articles confère aux algériens un statut particulier en ce qui concerne leur entrée et leur circulation sur le territoire français.

Que prévoit exactement l’accord de 1968 ? Il faut savoir que le ressortissant algérien n’a pas besoin de demander un visa d’une durée qui dépasse trois mois comme les autres étrangers. Pour séjourner en France, il n’a qu’à demander un certificat de résidence d’une durée d’une année. Pour un séjour de 10 ans, les étrangers sont soumis à l’obligation d’avoir séjournée en France 5 années tandis que c’est juste trois années pour les algériens. Le texte complet de l’accord signé pour la partie française par Jean Basdevant et pour la partie algérienne par Abdelaziz Bouteflika peut être consulté sur le Net.

Enfin, il faut savoir que la partie française qui insiste pour revoir l’accord bute sur non pas seulement sur le refus de la partie algérienne mais aussi sur des questions juridiques relatives aux traités internationaux qui ont une valeur supérieure aux loirs dès lors qu’ils sont dès leur publication. En effet, « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés, ont dès leur publication une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie », selon Le corpus juridique français.

Par La rédaction de Tiwizi info