Guerres de l’eau: plus de 831 conflits violents signalés dans le monde depuis 2010

L’eau, c’est la vie. Mais elle peut aussi être source de conflits si elle venait à se raréfier.

Les sécheresses, dans le passé, le réchauffement climatique des dernières décennies en ont en effet fait une cause de litiges plus ou moins grands entre communautés et pays. Souvent, le caractère transnational et trans-éthnique des ressources d’eau en surface comme les grands fleuves et les réserves phréatiques sont au milieu de tiraillements sournois mais qui éclatent à des occasions.

Il faut savoir d’abord que les conflits pour les ressources d’eau ne datent pas de ce 21ème siècle. Il y près de 2 600 ans dans la Mésopotamie, Lagash et Umma sont deux cités-États voisines du pays de Sumer. Les premières inscriptions à caractère historique ont dès le début de leur apparition fait mention de conflits entre ces deux cités voisines et situées sur une branche du réseau fluvial parcourant le pays de Sumer à cette époque.

Un territoire, espace agricole irrigué situé à la frontière des deux cités était au centre de plusieurs conflits. Le contrôle, par Umma, de ce territoire assurait sa domination qui est toujours contestée par Lagash pour empêcher son voisin du nord de s’assurait le contrôle des eaux coulant vers son royaume.

Aujourd’hui, le monde a évolué mais les conflits n’ont pas cessé. Les dernières statistiques publiées dans sa base de données « Water Conflict Chronology » par le centre américain de recherches, Pacific Institut, font état de quelque 831 conflits violents liés à l’eau depuis 2010 dans le monde. L’Asie et l’Afrique sont les territoires où se concentrent la majorité des conflits. Des exemples de ces conflits violents sont nombreux. L’institut américain cite ainsi le violent conflit de frontière entre le Tajikistan et le Kyrgystan en 2021 sur le contrôle d’un canal et d’une zone de pompage sur la rivière Isfara. Plus de 200 morts et 21 blessés ont été déplorés.

En Afrique, le projet du Méga barrage de la Renaissance est la source de conflit la plus connue du 21ème siècle. Ce barrage en projet en amont du Nil oppose l’Egypte et l’Ethiopie. Les conflits les plus récents sont entre autre celui de 2024 signalé suite un lâcher d’eau en Ukraine sous les ordres des autorités ukrainiennes sur un barrage au nord de Kiev afin de retarder l’avancée de l’armée russe sur la capitale ukrainienne. Le lâché a été suivi de la destruction du barrage par les troupes russes.

Enfin, l’Institut américain recommande des solutions pour apaiser les tensions dans les années et les décennies à venir. Afin d’éviter des conflits et des guerres, il est en effet préconisé de lier les pays partageant les ressources d’eau par des partenariats de nature diverse.

Par La rédaction de Tiwizi info

Huile d’olive : vers la hausse de l’offre mondiale en 2025

Après une décrue qui duré deux années, l’offre d’huile d’olive devra connaître une hausse de 30%, selon les prévisions du Conseil oléicole international (OIC) et le Département américain de l’agriculture (USDA). Toutefois, si les deux organismes s’accordent sur la tendance haussière en perspective, ils ne sont pas sur la même longueur d’onde au chapitre de l’acuité de cette hausse de l’offre. Si l’OIC prévoit une hausse de la production de 30% avec 3,35 millions de tonnes pour la récolte de 2024-2025, l’USDA ne table que sur une hausse de 27% avec 3,1 millions de tonnes.

Du côté de l’outre Atlantique, on estime que c’est dû la reprise de la production en Espagne, particulièrement, portant dans son sillage à la hausse la production dans l’espace européen à quelque 2 millions de tonnes après 1,5 million l’année passée. Toutefois, l’USDA s’attend à la persistance de la tension sur les prix malgré la hausse de la production du fait que les stocks resteront fébriles en début de l’année 2025 à cause de la faiblesse de la production des deux années précédentes sous l’effet de la sécheresse.

L’évolution des marchés mondiaux connaîtra une forte demande à partir du mois de décembre 2024, estime l’USDA et l’OCI, du fait de la hausse de la consommation estimé à 17%. Ce qui ne devrait, toutefois, pas se répercuter sur les prix qui resteront encore en hausse jusqu’à la reconstitution des stocks mondiaux vidés par les années de sécheresse. De son côté, la plateforme Ycharts indique que les prix resteront dans la hausse malgré la légère baisse qui a suivi le pic de janvier et février 2024 qui ont vu les tarifs atteindre 10 281 dollars la tonne en janvier et 10 067 dollars la tonne en février.

Notons enfin que les prévisions à l’international tablent sur des prix toujours supérieurs à à 8 500 dollars en fin 2024. Sur le plan de la consommation, les tarifs de l’huile d’olive à l’international sont en légère baisse depuis l’été. Le litre d’huile d’olive est cédé en début de ce mois de novembre à 5,92 euros après 7,5 euros le litre au mois de septembre 2024. Ce qui indique que les prix appliqués en Algérie actuellement sont alignés à ce barème international avec une moyenne de 1 200 DA/L en ce mois de novembre.

Par La rédaction de Tiwizi info

Algérie: La consommation d’énergie augmente de 5% chaque année

La consommation d’énergie en Algérie augmente annuellement de 4% à 5%, a indiqué jeudi 3 octobre, à l’APS, le directeur de l’efficacité énergétique au sein du CEREFE, Mourad Issiakhem. Prenant part au séminaire national sur la promotion des énergies renouvelables, organisé par l’université de Tizi-Ouzou, ce dernier n’a pas manqué d’annoncer que l’Algérie produira 4 gigawatts à la fin de l’année en cours.

Au chapitre de la consommation énergétique, il faut savoir que le secteur du bâtiment représente près de 47% de la consommation finale d’énergie, suivi par le secteur des transports avec plus de 28%.

Mourad Issiakhem a ainsi mis l’accent sur la nécessité de rationnaliser la consommation d’énergie via des méthodes simples. Pour lui, l’économie d’énergie nécessite un changement de comportement en matière de consommation via notamment l’adoption de réflexes comme l’extinction des lumières, la coupure de la ventilation inutile ainsi que la nécessité de ne pas laisser en veilleuse les appareils ménagers. Ces réflexes d’apparence anodins sont en fait à même de réduire de 10% cette consommation d’Energie.

Par La rédaction de Tiwizi info

Algérie: 30 millions de quintaux de blé dur visés pour la saison 2024-2025

L’Algérie ambitionne de réaliser l’autosuffisance en blé dur à partir de l’année 2025. Pour se faire, une superficie estimée à 1,6 millions d’hectares sur les 3,069 millions d’hectares à cultiver durant la saison 2024-2025 sera consacrée à la culture du blé dur. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement  rural, Youcef Cherfa qui intervenait, jeudi, lors de la réunion nationale de préparation de la campagne labours-semailles, avec les présidents des unions des coopératives de céréales et de légumineuses sèches.

M. Cherfa a également fait savoir que son département met à la disposition de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), une quantité de 4,2 millions de quintaux de semences ainsi que les engrais nécessaires. L’approche entre dans le cadre de l’objectif d’atteindre l’autosuffisance en matière de blé dur à l’horizon 2025.

Enfin, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a mis en exergue la nécessité d’entamer la campagne labours-semailles 2024-2025 pour atteindre l’objectif d’atteindre 30 millions de quintaux de blé dur visés pour cette saison.  

Par La rédaction de Tiwizi info

L’ALGERIE PRODUIT 100% DES FRUITS ET LEGUMES QU’ELLE  CONSOMME

L’Algérie a atteint son autosuffisance totale pour de nombreux  produits agricoles à l’instar des fruits et légumes et les viandes rouges et blanches. Une autosuffisance qui la prémunit de la dépendance à d’autres pays et qui renforce ainsi sa souveraineté et surtout sa sécurité alimentaire. En fait le ministre de l’agriculture qui a fait l’annonce lors d’une visite dans la wilaya de Constantine, M. Abdelhafidh Henni a également fait savoir, à ce même sujet, que  notre pays couvre actuellement 70% de ses besoins en produits agricoles de manière générale.

Toutefois, cette autosuffisance ne permet encore pas de s’affranchir des aléas des marchés internationaux tant que l’autosuffisance n’est pas totale en matière d’intrants agricoles et de semences. Un défi auquel s’attelle depuis quelques temps le gouvernement qui accélère d’ailleurs les mécanismes à l’instar de l’ouverture d’une banque nationale des semences ouverte il y a quelques jours.

Par La rédaction de Tiwizi info

L’ALGERIE OUVRE SA PROPRE BANQUE DES SEMENCES

Pour les spécialistes de la veille stratégique, la décision du gouvernement d’ouvrir une banque nationale des semences est d’une importance capitale. Inaugurée il y a quelques jours seulement, cet établissement permettra entre autre à protéger et préserver le patrimoine génétique agricole  national des tentatives de piratage le bio-piratage et l’uniformisation des productions agricoles imposées par la mondialisation. C’est en fait, le meilleur moyen et le plus efficace pour assurer la sécurité et l’indépendance alimentaire nationale.

Selon le professeur à l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène de Bab-Ezzouar.M. Mourad Belkhelfa, « Cette banque de semences, indispensable pour assurer la durabilité de notre système agricole et notre sécurité alimentaire, aura pour principale mission la conservation et la valorisation du patrimoine génétique agricole et sa protection contre le bio-piratage et l’uniformisation des productions agricoles imposées par la mondialisation ». La consolidation de de cette banque à travers l’installation de centres de recherches dans les quatre régions du pays sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministère de l’Agriculture et du développement rural est également une nécessité absolue, ajoute M. Belkhelfa qui a insisté sur la nécessité de consolider cette banque à travers l’installation de centres de recherches dans les quatre régions du pays sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministère de l’Agriculture et du développement rural ainsi que sa dotation d’ » une plateforme de biologie moléculaire pour le séquençage génétique des espèces, leur codification et leur enregistrement auprès de l’UNESCO pour leur protection contre la bio-piraterie ».

Par La rédaction de Tiwizi info