Aujourd’hui, C’est la journée mondiale des glaciers

Voici pourquoi leur préservation est une question de vie ou de mort pour les humains

2025 est l’année de la préservation des glaciers. La résolution a été adoptée par l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (Onu) le 14 décembre 2022. A partir de cette année 2025, le monde fêtera également chaque 21 du mois de mars la journée mondiale des glaciers. Ces initiatives, explique l’Organisation des Nations Unies, sur son site, ont pour objectif de sensibiliser sur le rôle des glaciers, de la neige et la glace dans le cycle de l’eau en particulier et surtout le système climatique.  La décision vise aussi à  » mettre en évidence les impacts économiques, sociaux et environnementaux des changements intervenant dans la cryosphère ».

Aussi, il est tout logique que la journée mondiale de l’eau de cette année 2025 soit célébrée sous le thème de la préservation des glaciers. Des glaciers qui connaissent une accélération dangereuse de leur fonte à cause du réchauffement climatique. La diminution des zones gelées rend le cycle de l’eau plus imprévisible et plus extrême. Le recul des glaciers peut aussi engendrer des dévastations et des catastrophes. L’Onu indique dans son document que « pour des milliards de personnes, les écoulements d’eau de fonte changent, provoquant inondations, sécheresses, glissements de terrain et élévation du niveau de la mer, et endommageant les écosystèmes ».

La préservation des glaciers est une question de vie ou de mort pour l’humanité. Aussi, réduire les émissions de gaz à effet de serre et gérer plus durablement les eaux de fonte pour les populations et la planète sont plus vitaux que jamais. En effet, les glaciers sont indispensables à la vie de l’Homme sur la planète parce que ce sont eux qui fournissent l’essentiel de l’approvisionnement en eau douce pour l’eau de boisson et les systèmes d’assainissement, l’agriculture, l’industrie, la production d’énergie propre et la santé des écosystèmes.  » Les glaciers contribuent également à la circulation océanique, régulant la chaleur, le dioxyde de carbone et les nutriments qui nourrissent les réseaux alimentaires à travers le monde « , ajoute le rapport de l’ONU qui précise qu’  » en réfléchissant de grandes quantités de rayonnement solaire dans l’espace, les glaciers contribuent à refroidir la Terre, agissant comme un bouclier naturel contre le réchauffement excessif « .

Par La rédaction de Tiwizi info

Alerte ! Les réserves mondiales d’eau souterraines se vident

L’épuisement des eaux souterraines dans le monde devient un danger réel sur l’humanité, selon l’étude “The 2023 Interconnected Disaster Risks”, publiée par des chercheurs de l’ONU, le 25 octobre 2023.

L’humanité se dirige droit vers son extinction. Les catastrophes majeures seront plus nombreuses et plus dangereuses sur les humains sur tous les continents. Contrairement à l’idée reçue faisant croire que les pays développés, Europe et Etats-Unis, seront épargnés, ce sont tous les continents qui seront impactés. Le climat, les pluies, les rivières, les aquifères, les températures, les écosystèmes, les forêts sont tous interconnectés et ne connaissent pas de frontières.

La rareté de l’eau risque de s’aggraver dans les prochaines décennies voire quelques années. Ce danger qui guette l’humanité est mentionné en pole position dans le rapport de l’ONU. L’épuisement des eaux souterraines devient un danger réel. Selon l’étude “The 2023 Interconnected Disaster Risks”, publiée le 25 octobre 2023 par un groupe de chercheur de l’université onusienne, l’accès aux eaux souterraines devient problématique lorsque les niveaux des nappes phréatiques descendent régulièrement en dessous de la profondeur des systèmes d’extraction. Cette éventualité, précise le rapport, augmente le risque que les agriculteurs puissent plus irriguer leurs champs. 

L’étude mentionne à ce sujet que les aquifères, eaux stockées dans des réservoirs souterrains sont importants pour l’accès de l’humanité à l’eau douce. Le danger sur ces nappes phréatiques apparaît lorsque les mêmes chercheurs font savoir que 21 sur les 37 principaux aquifères existants dans le monde connaissent une tendance forte et rapide à l’épuisement. Une rapidité d’épuisement dépassant largement celle inverse du rechargement. Il a fallu des milliers d’années pour se remplir et une fois vidés, il faudra autant d’années ou plus pour se reconstituer.

Enfin, il faut savoir aussi que le rapport cite cinq autres risques pratiquement irréversibles avec des points de basculement déjà atteints. En effet, la planète connaîtra une dangereuse accélération de l’extinction des espèces avec tous les dangers que cela représente sur l’avenir de la race humaine dont les activités sont la principale voire l’unique raison. L’étude explique d’ailleurs à ce sujet que « l’extinction d’une espèce à fortes interactions dans un écosystème donné peut déclencher d’autres extinctions en cascade d’espèces dépendantes, ce qui peut conduire à l’effondrement de l’écosystème ».

L’autre danger cité dans l’étude est la fonte des glaciers. Il va sans dire que l’eau constituée dans les glaciers est d’une importance vitale pour l’alimentation en eau potable, pour l’irrigation de l’agriculture, pour la production de l’énergie hydraulique ainsi que pour le maintien des écosystèmes dans de vastes territoires. Les excès de températures mondiales connaîtront une fréquence beaucoup plus grande et plus dangereuse sur les humains. Le rapport montre que le réchauffement climatique avec les pics de chaleurs intenables a engendré une surmortalité mondiale estimée à 500 000 décès sur les deux dernières décennies.

Par La rédaction de Tiwizi info

Algérie: les barrages à 35% de remplissage

Le taux de remplissage des barrages a atteint 35% à la mi-janvier 2025, selon les données fournies par l’Agence Nationale des barrages et des Transferts (ANBT).

Un taux qui ne manquera pas d’aller vers la hausse dans les prochains mois d’avril et mai. Ces dernières années, il a été constaté que ces mois qui précède l’été connaissent une augmentation de la pluviométrie du moins dans le Nord du pays. Il faut noter que l’eau de surface dont notamment les barrages représente 25% du volume eau potable disponible, c’est-à-dire 867 millions de mètres cubes par année, sur un volume global de 3,4 milliards mètres cubes par année.

Par La rédaction de Tiwizi info

Empreinte eau, qu’est-ce que c’est ?

Une étude publiée par l’Unesco montre que pour produire un kilo de viande, ce sont 15 400 litres d’eau qui sont utilisés

Comprendre la signification du terme Empreinte eau d’un produit ou d’un service est difficile sans comprendre au préalable ce qu’est précisément l’eau virtuelle. L’eau virtuelle représente en fait les quantités d’eau utilisées dans le processus de fabrication ou de production d’un produit industrielle ou agricole ou un service. C’est en 1993 que le terme est utilisé, pour la première fois, par le géographe britannique et professeur émérite au King’s College de Londres, Anthony Alan.

Toutefois, bien qu’il ait remporté, en 2008, le Stockholm Water Prize de l’Institut international de l’eau de Stockholm, un prix soutenu par les industriels, il n’en demeure que le concept d’Alan est critiqué pour son ignorance des conceptions écologiques de l’eau. « L’eau virtuelle est une forme de modélisation de l’eau typiquement néolibérale, qui réduit les flux d’eau mondiaux aux flux de marchandises dans l’espoir d’utiliser le commerce pour résoudre les crises de l’eau », affirment Kaitlin Stack Whitney et Kristoffer Whitney dans la revue Arcadia.

Le concept Empreinte eau est l’indicateur permettant l’évaluation ou le calcul des quantités d’eaux virtuelles utilisées dans le processus de fabrication ou de production d’un produit ou d’un service. Le calcul peut aussi concerner le consommateur. Il faut savoir que ce concept créé en 2002 par le scientifique hollandais spécialiste de la gestion de l’eau, Arjen Hoeskra. Le Centre d’information sur l’eau, en France, donne quelques chiffres qui renseignent sur les quantités qu’on ne pouvait imaginer auparavant utilisées dans le processus de fabrication de certains produits que nous consommons chaque jour.

Voici quelques exemples :

Une étude publiée par l’Unesco montre que pour produire un kilo de viande, ce sont 15 400 litres qui sont utilisés. La fabrication d’une voiture nécessite 30 000 litres d’eau. Un jean en coton nécessite 15 000 litres d’eau. Pour la fabrication d’un tee-shirt en coton ce sont 2000 litres d’eau qui sont utilisées. 140 litres d’eau sont nécessaires pour produire une tasse de café et 40 litres sont utilisées pour produire une petite tranche de pain.

Pour calculer ces volumes, le centre d’information sur l’eau cite l’exemple un bœuf pesant à l’âge adulte 200 Kg. Pour produire cette quantité de viande, l’animal a dû boire 24 000 litres d’eau outre les 7000 litres nécessaires à son entretien. Cela sans oublier les 3 millions de litres nécessaires à la production de l’intégralité de sa nourriture calculée à savoir 1 300 kg de grains et 7 200 kg d’herbe.  

Par La rédaction de Tiwizi info

Eau bleue, eau verte, eau virtuelle ou eau grise, voici comment les reconnaître

Nous connaissons l’eau salée et l’eau douce. Mais nous ne savons généralement pas que l’eau douce se compose d’eau bleue et d’eau verte. Certains scientifiques évoquent aussi l’existence d’eau virtuelle et d’eau grise. Qu’est-ce que c’est ?

L’eau bleue est cette eau qui ruisselle sur la surface de la terre comme celles des rivières et des lacs. L’eau bleue c’est aussi l’eau contenue dans les nappes phréatiques et des aquifères.  Cette eau est donc visible est utilisées dans nos activités quotidiennes.

L’eau verte, quant à elle, est celle qui est stockée par le sol. Elle se trouve aussi dans les végétaux composant la biomasse. Elle peut être évaporée par les sols, ou absorbée puis évapotranspirée par les plantes. (Evapotranspiration est l’émission de vapeur d’eau dans l’atmosphère depuis le sol et la surface des végétaux). L’eau verte est la plus importante en matière de flux d’eau douce.

Il faut savoir que cette distinction entre les différentes eaux proposée en 1995 par l’hydrologue suédoise Malin Falkenmark est importante car elle permet de comprendre l’importance de protéger ce bien de l’humanité. On sait désormais que 60% des précipitations dans le monde sont générées par l’évapotranspiration de la biomasse ou des végétaux. Plus on s’éloigne des mers et des océans, le taux est plus important.

Les études scientifiques démontrent de plus en plus l’interaction existant entre l’eau bleue et l’eau verte. En effet pour avoir plus d’eau bleue, il faut plus d’eau verte, car, à titre d’exemple, le rechargement des aquifères passe par les racines pivots des arbres qui absorbent l’eau bleue et qui la filtrent directement dans les nappes phréatiques.

Enfin, il existe aussi l’eau virtuelle, une terminologie née en 2002 à la mise au point de l’indice Empreinte eau (Water footprint) mesurant la quantité d’eau consommée lors du processus de production d’un produit. L’eau grise est donc cette eau polluée par ce processus ainsi que celle diluée l’eau usée et rejetée pour la rendre utilisable.

Par La rédaction de Tiwizi info

Dessalement d’eau de mer : 60% du besoin national à l’horizon 2030

Avec 25 stations de dessalement d’eau de mer, l’Algérie occupe la première place sur le continent africain en matière de cette technologie pilotée par Algerian Energie Company (AEC) filiale du groupe Sonatrach. Avec une production national estimée à 3,7 millions m3/jour après la réception durant l’année 2025 en cours de 5 nouvelles stations à El Tarf, Béjaïa, Boumerdès, Tipaza et Oran. Dotées d’une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune ces 5 nouvelles stations permettront d’alimenter 15 millions d’algériens. Ce qui fera passe le taux d’utilisation d’eau dessalée de 18 % à 42 % de la demande nationale en eau potable. A l’horizon 2030, l’Algérie prévoit la réalisation de sept nouvelles stations pour faire passer les capacités de production d’eau dessalée à 5,5 millions de m3/jour soit 60% du besoin national en eau potable.

Il faut savoir par ailleurs que le dessalement de l’eau de mer, appelé également dessalage ou désalinisation, est le processus permettant d’obtenir de l’eau douce, c’est-à-dire, potable à partir d’une eau saumâtre ou salée dont notamment l’eau de mer. Cette technique représente une alternative à court et à long terme et permet de relever le défi de réaliser l’autosuffisance nationale en eau potable dans un monde où la disponibilité en eau potable n’est pas égale d’une région du monde à une autre. « Dix pays se partagent 60% des réserves, alors que 29 autres essentiellement en Afrique et au Moyen Orient font régulièrement face à des pénuries », explique sur son site le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.

Par La rédaction de Tiwizi info

Guerres de l’eau: plus de 831 conflits violents signalés dans le monde depuis 2010

L’eau, c’est la vie. Mais elle peut aussi être source de conflits si elle venait à se raréfier.

Les sécheresses, dans le passé, le réchauffement climatique des dernières décennies en ont en effet fait une cause de litiges plus ou moins grands entre communautés et pays. Souvent, le caractère transnational et trans-éthnique des ressources d’eau en surface comme les grands fleuves et les réserves phréatiques sont au milieu de tiraillements sournois mais qui éclatent à des occasions.

Il faut savoir d’abord que les conflits pour les ressources d’eau ne datent pas de ce 21ème siècle. Il y près de 2 600 ans dans la Mésopotamie, Lagash et Umma sont deux cités-États voisines du pays de Sumer. Les premières inscriptions à caractère historique ont dès le début de leur apparition fait mention de conflits entre ces deux cités voisines et situées sur une branche du réseau fluvial parcourant le pays de Sumer à cette époque.

Un territoire, espace agricole irrigué situé à la frontière des deux cités était au centre de plusieurs conflits. Le contrôle, par Umma, de ce territoire assurait sa domination qui est toujours contestée par Lagash pour empêcher son voisin du nord de s’assurait le contrôle des eaux coulant vers son royaume.

Aujourd’hui, le monde a évolué mais les conflits n’ont pas cessé. Les dernières statistiques publiées dans sa base de données « Water Conflict Chronology » par le centre américain de recherches, Pacific Institut, font état de quelque 831 conflits violents liés à l’eau depuis 2010 dans le monde. L’Asie et l’Afrique sont les territoires où se concentrent la majorité des conflits. Des exemples de ces conflits violents sont nombreux. L’institut américain cite ainsi le violent conflit de frontière entre le Tajikistan et le Kyrgystan en 2021 sur le contrôle d’un canal et d’une zone de pompage sur la rivière Isfara. Plus de 200 morts et 21 blessés ont été déplorés.

En Afrique, le projet du Méga barrage de la Renaissance est la source de conflit la plus connue du 21ème siècle. Ce barrage en projet en amont du Nil oppose l’Egypte et l’Ethiopie. Les conflits les plus récents sont entre autre celui de 2024 signalé suite un lâcher d’eau en Ukraine sous les ordres des autorités ukrainiennes sur un barrage au nord de Kiev afin de retarder l’avancée de l’armée russe sur la capitale ukrainienne. Le lâché a été suivi de la destruction du barrage par les troupes russes.

Enfin, l’Institut américain recommande des solutions pour apaiser les tensions dans les années et les décennies à venir. Afin d’éviter des conflits et des guerres, il est en effet préconisé de lier les pays partageant les ressources d’eau par des partenariats de nature diverse.

Par La rédaction de Tiwizi info

Le barrage de Taksebt : un taux de remplissage meilleur qu’en 2023 et 2022 à la même période de février

Le barrage de Taksebt : un taux de remplissage meilleur qu’en 2023 et 2022

Les experts observent une remontée du niveau du barrage de Taksebt d’environ 1,5 m avec les pluies du 28 janvier 2025 au 6 Février 2025 ayant permis une réserve de 4 millions de m3 en plus. Le taux de remplissage est désormais de 35% sans compter les quantités distribué. Un niveau atteint grâce à la fonte de la neige cumulée sur les hauteurs du Djurdjura et le pompage à partir du Sebaou. Ses statistiques montrent en fait qu’en comparaison avec le mois de février 2024 à la même date, le niveau est plus haut en 2025 avec 11 mètres et 25 millions de m3 en plus.

On est aussi plus haut qu’en février 2023 et février 2022 à la même date.

Cette année donc, avec les dernières pluies et surtout les neiges accumulées sur les hauteurs du Djurdjura, le cumule d’eau emmagasiné a rapidement augmenté. Les 55 millions de mètres cubes ont été atteints en l’espace de quelques jours grâce à la fonte de ces neiges. Il faut savoir que l’épaisseur de la neige est, le 24 janvier 2025, entre 60 cm et 1,2m sur les plateaux de Haizer à partir de 1900m, selon M. Abdeslam qui indique que le totalisateur Nivo-Pluviomètre installé en 1952 a été réactivé en 1988 par Larbi Ait Maamar de l’ANRH et Malek Abdesselam. Cet équipement se trouve sur le plateau de l’Haizer à 1930m, un autre à 1600m, et 6 autres (3 à Tirouda, 2 à l’Akouker, 1 à Tizi N’Kouilal.

Il faut savoir aussi que ce cumul qui rend optimistes les populations quant à l’alimentation en eau potable ces dernières années pourrait être plus grand si la station de transfert des eaux du Sébaou vers le barrage de Taksebt n’était pas tombée en panne au mauvais moment. Cette dernière a en effet cessé de fonctionner après les pluies diluviennes tombées en l’espace de quelques jours seulement. Ce qui a causé son émersion. Le wali de Tizi-Ouzou qui était sur place ce dimanche a donné de fermes instructions pour que l’infrastructure soit fonctionnelle en fin de semaine, c’est-à-dire jeudi ou vendredi.

Notons par ailleurs que cette station a été d’une grande utilité depuis sa mise en marche en 2023. D’une capacité de transfert de 270 000 mètres cubes par jour, elle a pu récupérer une bonne partie des eaux de l’Oued Sébaou qui devaient rejoindre la mer. Aussi, pour plus d’efficacité, les experts préconisent la multiplication de ces infrastructures tout le long de l’Oued Sébaou afin de récupérer le maximum d’eau. Toutefois, ces derniers relativisent quant au coût de ces stations qui devront être doté de matériel de pompage plus grand étant donné qu’elles seront situées à des niveaux plus bas que la surface sur laquelle se trouve le barrage de Taksebt.

Par La rédaction de Tiwizi info

Sécheresses et changements climatiques

300 milliards de dollars : voilà ce que les pays riches promettent aux pays pauvres

Lors de la COP29 tenue en novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan, les pays du Sud ont demandé 1 300 milliards de dollars pour s’adapter au changement climatique. Les pays riches n’ont promis que 300 milliards. Une promesse qui a déçu les participants du côté Sud de la planète dont la majorité souffre de l’impact du réchauffement climatique et l’un de ses corollaires, la pénurie d’eau potable. Dans ce tourbillon de manque d’eau, les populations des pays de la région du Sahel sont celles qui souffrent le plus.

Des statistiques publiées en 2023 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) font en effet ressortir qu’environ que l’accès à l’eau potable est inexistant pour environ 40 % de la population africaine. Dans le même document, la FAO mentionne que l’Afrique subsaharienne comme la région la plus impactée avec un total démographique dépassant les 300 millions d’habitants dépourvus d’accès à une eau de qualité. Dans la région du Sahel, les choses sont plus graves, relève le document où il est fait savoir que la situation est plus critique du fait que les populations vivent principalement de l’activité agricole et d’élevage. Ce qui en fait une population directement impactée par le manque d’eau en particulier et aux changements climatiques en général.

Par La rédaction de Tiwizi info

15 millions de m3 dans le barrage de Taksebt grâce à la fonte des neiges du Djurdjura

La fonte des neiges tombées ces derniers jours sur les hauteurs du Djurdjura font le bonheur du barrage de Taksebt et des populations qui y sont raccordées. Depuis Yennayer le 12/1/25 le Niveau est monté de + 6m et le Volume a augmenté de 15 millions de m3, soit 30% ou 50 millions de m3 d’eau. C’est pratiquement le double du volume de l’an dernier (mi-janvier 2024), affirme M. Malek Abdeslam, hydrologue et enseignants à l’université de Tizi-Ouzou. Ce dernier explique que les dernières pluies et la fonte des neige a permis l’augmentation du niveau de remplissage de 8 mètres. M. Abdeslam estime ce débit au double par rapport à la même période de l’année précédente.

Ce grand débit en eau de fonte rapide des neiges est en partie récupéré mais il aurait pu être plus conséquent. Deux empêchement majeurs interviennent et favorisent de grandes pertes d’eau qui se déversent dans la mer. D’abord, il faut savoir que la fonte des neiges se fait plus rapidement à cause du réchauffement climatique. Les températures qui ont suivi la période d’enneigement sont plus élevées. Ce qui fait que la fonte se produit plus rapidement. Outre cet inconvénient, il y a lieu de souligner que la station de transfert qui joue d’ailleurs un très grand rôle est insuffisante pour réorienter tous ce débit vers le barrage de Taksebt.

Cette station est d’une très grande importance dans le maintien du débit du barrage de Taksebt mais ses capacités sont insuffisantes pour récupérer toutes les eaux de fontes pour deux raisons principales.  Il faut savoir d’abord que celle-ci se trouve à Oued Aïssi. Ce qui fait qu’elle ne peut transférer qu’une partie des eaux des affluents du Sébaou situés sur son flanc Sud. Le reste, situé plus au Nord De Timizart Loghbar jusqu’à Déllys ne peut couler que ers la mer. L’autre raison objectif est que la capacité de transfert de cette station n’est que de 270 000 m3/jour. Une capacité largement insuffisante pour transférer un débit estimé en dizaines de millions de mètres cube par jours découlant de la fonte des neiges et des pluies.  

Par La rédaction de Tiwizi info