Malika Aid-Boudries, une scientifique de la diaspora algérienne à Harvard

Malika Aid- Boudries est une chercheuse algérienne en bio-informatique et en génétique moléculaire. Ses travaux visant à permettre la compréhension des mécanismes de mutation virale l’élaboration de vaccins contre les maladies émergentes ou encore le développement d’algorithmes d’analyse génomique lui confèrent une notoriété et une reconnaissance mondiales. Malika Aid-Boudries entame son parcours scientifique à la faculté de biologie de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou avant de prendre son envol pour émigrer d’aborder au Canada et ensuite aux États-Unis l’Amérique. 

Au Canada, Malika Aid-Boudries entame ses recherches par un master en biotechnologie. Une discipline qui lui donne le sésame de la bio-informatique, discipline nouvelle fondée sur les mathématiques, l’informatique et la biologie. Du Canada, la chercheuse algérienne s’ouvre les portes de la prestigieuse université américaine, Harvard pour faire un doctorat en biologie moléculaire. Les recherches visent à comprendre les mécanismes de mutation des virus et la mise en place de vaccins nouveaux contre des maladies émergentes. Ses travaux visent aussi à développer des algorithmes d’analyse génomique. Ce qui lui a d’ailleurs permis d’élaborer et de développer des vaccins contre de nombreux virus dont le Nipah et la Covid 19 et ses souches. 

Aujourd’hui, la chercheuse algérienne partie des confins du Djurdjura est mondialement connue pour ses travaux. Mais, elle ne semble pas pour autant couper les liens avec son pays d’origine. Malika Aid-Boudries vient souvent en Algérie et tient des rencontres dans les universités algériennes à l’instar de l’université de Boumerdes. La scientifique de Harvard est visiblement prête à encadrer des travaux d’étudiants des universités algériennes. Ce qui va en droite ligne avec la nouvelle politique de l’Etat algérien qui veut donner les moyens à la diaspora algérienne pour être partie prenante au développement national.

L’ancienne étudiante de l’université de Tizi-Ouzou est la preuve incontestable des capacités des étudiants algériens à conduire des recherches de pointes à l’international. C’est aussi une garantie que l’Algérie peut compter sur sa diaspora pour s’ouvrir les portes de la recherche scientifique de pointe.

Par La rédaction de Tiwizi info

Vers l’application rapide des OQTF (Obligation de quitter le territoire français)

Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau compte accélérer l’application des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) dans les prochains jours.

Pour se faire, il entame tout un travail qui commence par la convocation de 21 préfets des départements les plus concernés par les mesures d’expulsions. Le ministre veut asseoir d’autres règles concernant les expulsions reposant depuis 2012 sur la circulaire Valls permettant la régularisation de 30 000 immigrés chaque année.

De leur côté, les préfets ont soulevé plusieurs difficultés relatives justement aux procédures d’expulsion à l’instar de l’absence du caractère suspensif lors des appels sur les décisions des juges ou encore les dépenses consenties sur l’immigration clandestine dans notamment les hébergements d’urgence. Bruno Retailleau promet des propositions dans une semaine. Réduire le nombre d’interventions des juges lors des procédures d’expulsion et procéder à des discussions avec les pays d’origine semblent être les actions favorites du nouvel exécutif.

Il faut ainsi s’interroger sur l’impact de ce durcissement des mesures sur les algériens. Il faut rappeler que le cas des algériens est particulier du fait des accords de 1968 signés entre le gouvernement algérien et le gouvernement français donnant aux émigrés algériens un statut particulier par rapport au reste des ressortissants des autres pays. Il ne faut non plus pas ignorer que la question est d’une très grande importance pour les français qui réclament de la sécurité. Ces derniers jours, l’affaire de la petite Philippine dont le suspect de son meurtre est une personne frappée d’une OQTF occupe l’actualité en France.  

Par La rédaction de Tiwizi info

Que prévoit exactement l’accord de 1968 sur le séjour des algériens en France ?

L’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles en France est composé de 12 articles.

Il es fortement contesté ces dernières années en France, comme le montrent d’ailleurs les propos du nouveau Premier ministre Michel Barnier qui évoquait lors de son discours de politique générale du 1er octobre 2024 l’éventualité de la révision des lois sur l’immigration. Le gouvernement algérien, de son côté, refuse toute renégociation de cet accord. Ces dernières années, beaucoup de voix

En fait, cet accord met les algériens hors de traitement de la question migratoire dans le cadre du droit commun. Une situation particulière réservée aux ressortissants algériens contrairement aux immigrés originaires des autres pays.  L’accord comportant 12 articles confère aux algériens un statut particulier en ce qui concerne leur entrée et leur circulation sur le territoire français.

Que prévoit exactement l’accord de 1968 ? Il faut savoir que le ressortissant algérien n’a pas besoin de demander un visa d’une durée qui dépasse trois mois comme les autres étrangers. Pour séjourner en France, il n’a qu’à demander un certificat de résidence d’une durée d’une année. Pour un séjour de 10 ans, les étrangers sont soumis à l’obligation d’avoir séjournée en France 5 années tandis que c’est juste trois années pour les algériens. Le texte complet de l’accord signé pour la partie française par Jean Basdevant et pour la partie algérienne par Abdelaziz Bouteflika peut être consulté sur le Net.

Enfin, il faut savoir que la partie française qui insiste pour revoir l’accord bute sur non pas seulement sur le refus de la partie algérienne mais aussi sur des questions juridiques relatives aux traités internationaux qui ont une valeur supérieure aux loirs dès lors qu’ils sont dès leur publication. En effet, « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés, ont dès leur publication une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie », selon Le corpus juridique français.

Par La rédaction de Tiwizi info

Les émigrés algériens ne font rentrer que 2 milliards de dollars. Pourquoi ?

Les émigrés algériens font rentrer au bled deux milliards et deux cent millions de dollars chaque année. Le chiffre vient d’être révélé par un rapport de la banque mondiale sur les fonds rapatriés par les diasporas dans leurs propres pays. Toujours selon ce même document, le montant représente 1.1 % du produit national brut de l’Algérie.
Mais, ce montant paraît minime et trop petit au regard de ce que rapportent les émigrés égyptiens qui font rentrer dans leur pays 25.7 milliards de dollars suivis directement par les libanais avec 7.8 milliards, les marocains avec 7.4. Ces pays sont talonnés par la Jordanie avec 4.4 milliards. Aussi, au vu de ces chiffres et le nombre d’émigrés que compte l’Algérie en France et dans le monde, il apparaît clairement que le chiffre est trop en dessous de a moyenne.
Mais en fait, les émigrés algériens ne se classent pas en bas du tableau parce qu’ils aiment moins leur pays. S’ils n’envoient autant de devise qu’il faut, c’est qu’il y a bien de bonnes raisons à cela. Et bien évidement, au-delà du système bancaire et de l’économie nationale qui n’offrent pas les conditions, il devient nécessaire de lancer un vrai débat pour connaître les causes qui empêchent les émigrés algériens de ramener leur argent au bled pour investir.  Un débat de fond s’impose et que notre journal veut lancer.

Par La rédaction de Tiwizi info

L’Algérie deuxième exportateur d’étudiants après le Maroc

Le nombre d’étudiants étrangers en France a augmenté de 4,5%  par rapport à l’année passée. Les africains arrivent en pole position avec 46% devant les autres pays européens avec seulement 25%. Cependant, à signaler que parmi les africains, les algériens avec  30 521 étudiants arrivent en deuxième position derrière les marocains qui sont 39 855 à rejoindre les universités françaises cette année. Les chiffres émane de Campus France repris par Le Monde.
En fait, dans ces statistiques, ce n’e sont ni le nombre d’étudiant ni le classement des pays. Ce qui attire l’attention, c’est plutôt les conditions d’accès à ses études en France. A voir les bousculades et les queues honteuses des étudiants algériens devant le consulat français à Alger on croirait que l’Algérie envoie le plus grand nombre de ses enfants dans l’Hexagone.  Finalement, selon les chiffres donnés par  Campus France indiquent clairement que nos frères marocains sont de loin plus nombreux à s’y rendre mais sans ces bousculades.
Les conditions d’accès aux études en France ne sont dégradantes que pour les étudiants algériens. Avant de pouvoir partir, le jeune étudiant de Kabylie et d’autres régions d’Algérie doit dormir devant le consulat comme un clochard et moisir dans la queue. Il faut bien une réponse à ce constat qui se poursuit avec la nouvelle procédure de rendez-par Internet.
Autre constat qui nous intéresse plus que les classements, c’est le nombre de plus en plus grand des étudiantes qui partent en France pour des études. Le phénomène explose cette année en Kabylie même si les statistiques de Campus France  ne le mentionnent pas. Les chaînes et le nombre de filles devant les cybercafés pour obtenir l’inscription indiquent suffisamment sur l’étendue du phénomène.
 
Les Algériens passent devant les Chinois (3e, avec 30 071 étudiants) mais ils sont devancés par les Marocains (1ers, avec 39 855 étudiants). Les Tunisiens arrivent en cinquième position, avec 12 842 étudiants inscrits en France pour la saison 2018-1019.
Au total, 46 % des étudiants internationaux viennent d’Afrique, 25 % d’Europe, 16 % d’Océanie, 9 % du continent américain et 4 % du Moyen-Orient, selon la même source.
« A l’université, les étudiants étrangers continuent de privilégier les filières sciences et médecine pour 37 % d’entre eux. Suivent les lettres, langues et sciences humaines et sociales pour 32 %, puis l’économie et la gestion (20 %), enfin le droit et les sciences politiques (12 %) », ajoute-t-elle.

Pays Nombre d’étudiants
1 MAROC 39 855
2 ALGERIE 30 521
3 CHINE 30 071
4 Italie 13 341
5 Tunisie 12 842
  • A

 

Par La rédaction de Tiwizi info

Paris, le jeune Syphax du village Tifra retrouvé mort

Le jeune Syphax Messouya âgé de 17 ans, porté disparu depuis samedi dernier à Paris a été retrouvé mort hier. C’était la police qui a retrouvé son corps sans vie et qui a alerté des membres de sa famille qui ont été invités à identifier le corps. Ces derniers l’ont formellement identifié, ajoutent nos sources qui ignorent toujours les circonstances de la mort de ce jeune, arrivé en France il y a à peine 11 mois. Nous y reviendrons.

Par La rédaction de Tiwizi info

INAS célèbre la fin de l’année scolaire 2017-2018 à Montréal.

L’association INAS a célébré, ce samedi 09 juin 2018, la fin de l’année scolaire au centre Humaniste à Montréal. La cérémonie de clôture s’est déroulée dans une ambiance joviale en présence des élèves, de leurs parents et des membres et amis de l’association. Après le mot de bienvenue du président, place est faite aux élèves qui ont présenté un programme artistique riche en chants et musique. La cérémonie est ponctuée par la remise de diplômes aux élèves avant de s’achever par une allocution du Président de l’association qui a souligné l’effort accompli par ses élèves et insisté sur l’importance d’apprendre la langue Kabyle.
Pour rappel, INAS est une association créée en 2009 par des kabyles vivants à Montréal  soucieux de préserver et de transmettre la langue Kabyle à leurs enfants. Au fil des années et grâce à la persévérance de ses membres, INAS est devenue une adresse incontournable pour la communauté Kabyle de Montréal. En effet, après un timide début en 2009, l’association compte actuellement quatre classes d’enfants et une classe d’adultes.
Selon Moussa DJAFER, responsable de communication de l’association, qui a eu l’amabilité de répondre à nos questions : «  INAS est dirigée par un conseil d’administration renouvelable chaque deux ans,  nos membres sont bénévoles et ne ménagent aucun effort pour offrir un cadre d’enseignement adéquat aux élèves. Les cours se déroulent chaque samedi à raison de deux heures par groupe dans les locaux que nous sous-loue le centre communautaire Lajeunesse de Montréal. Les cours sont assurés par des enseignants dévoués qui sont rétribués à même le budget de l’association ».
Moussa précise également, que la formule des cours  s’est vue adaptée à travers le temps afin de la rendre plus efficiente et attrayante aux élèves en privilégiant une savante combinaison entre un apprentissage par le chant et des cours de langue strictement académiques. Cette façon de travailler à donner de meilleurs résultats de l’aveu de notre interlocuteur.
Par ailleurs, Moussa nous informe que le parcours d’INAS est jalonné d’autres réalisations à savoir : Une bibliothèque au service des élèves (Les dons de livres sont les bienvenus) et un journal  « INAS ttarun-tt di Montréal » qui se veut un espace de diffusion de la littérature et de la culture Kabyle. Ledit journal est édité en Tamazight et distribué gratuitement. Les membres d’INAS ambitionnent d’enrichir ce périodique et invitent les personnes intéressées à communiquer avec l’association afin d’alimenter ce journal par des contributions en langue Tamazight (voir les informations sur les contacts en bas de l’article).
Petit à petit et avec l’énorme travail accompli par ses membres, l’association INAS s’est forgé une solide réputation au sein de la communauté kabyle Montréalaise. INAS est devenue une adresse incontournable de la scène culturelle d’ici et nombre de personnalités publiques kabyles lui ont rendu visite lors de leurs passages par la métropole, à l’instar de : Ait-Menguellet, Idir, feu Lounes Khelloui, Zedek Mouloud, Malika Domrane, Si Moh,  Ali Yahia Abdennour, Ferhat Mehni, Ramdane Achab et la liste est longue (Tous ces évènements sont disponibles sur la page facebook de l’association).
Malgré les grandes avancées enregistrées depuis la création d’INAS, notre interlocuteur insiste sur les grands défis à relever surtout en matière de financement des activités de l’association qui restent tributaires des cotisations de ses membres, des frais de scolarité payés pas les élèves et des campagnes de levée de fonds organisées périodiquement par l’association à l’instar des deux galas animés respectivement par Moh Said Fahem et Boudjemaa Agraw.  D’ailleurs, Moussa tient, particulièrement, au d’INAS à remercier chaleureusement tous les artistes ayant répondu favorablement aux campagnes de financement organisées par l’association.
Le travail d’INAS est à saluer à plus d’un titre. Cependant, le manque d’implication d’une grande partie de la communauté kabyle ne facilite pas la tâche. Un manque d’implication certes dû, en partie mais pas seulement, aux réalités socio-économiques auxquels fait face la communauté.
Si INAS apporte sa contribution à l’impérieux devoir de transmission de notre langue et culture à nos enfants, la famille demeure l’espace idéal et naturel pour cet apprentissage. Mais cela n’est pas toujours facile car les enfants fréquentent les crèches trop jeunes ce qui réduit le temps passé avec leurs parents.
À signaler l’existence du programme d’enseignement des langues d’origine (PELO) offert dans les écoles publiques sous certaines conditions (un nombre minimum d’élèves est exigé par cycle dans une même école),  une avenue intéressante là où il est possible de réunir ces conditions.
En conclusion, la réussite de la transmission de notre langue à nos enfants passe nécessairement par la prise de conscience de notre communauté sur l’enjeu et la mise en œuvre de structures et de moyens.
INAS représente, incontestablement, une grande réalisation qui force le respect et admiration. Elle mérite tout notre soutien.
 
Contacts et informations sur INAS :
journal.inas@gmail.com
https://fr-ca.facebook.com/EcoleInas/
 
 

Par La rédaction de Tiwizi info